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La milice urbaine d'Arras au XVe siècle.

  • Guillaume Levillain
  • 25 mai 2020
  • 1 min de lecture


Bonjour à toutes et à tous,


L'émergence du régime autonome des communes dans le nord de la France, au cours des XIIe et XIIIe siècles, a provoqué de profonds bouleversements dans l'organisation des villes. Leur défense est l'un des principaux.


Les missions, ainsi que la forme de ces milices urbaines peuvent varier, mais plusieurs principes fondamentaux restent.

Le recrutement est basé sur le service obligatoire que doivent les hommes ayant payé leur impôt de bourgeoisie. Cela leur donne accès aux droits de la Commune, mais les oblige également à la défendre.

Les miliciens sont regroupés par quartiers, sous les ordres d'un quartenier, et par dizaines, avec un dizainier.

S'ils doivent pourvoir à leur équipement et leur armement, certaines communes peuvent leur en prêter.


Leurs missions sont diverses, et vont de la surveillance et protection des murailles et des portes, au service du guet (surveillance des rues). Les livrées, ancêtres de nos uniformes, sont fournies par les villes, lorsque les troupes partent renforcer des garnisons, ou servir à la guerre; leur forme évolue au cours des XIVe et XVe siècle.

Les couleurs choisies par les villes peuvent être reportées sur le chaperon et la robe jusqu'au début du XVe siècle. Plus tard, elle affectent diverses formes de vêtements, avec ou sans manches. Elles peuvent être portées en civil comme en armes.


La ville d'Arras en 1419 affecte à ses miliciens un chaperon blanc, ainsi qu'une robe verte avec un rat noir figuré dessus. En 1466, la livrée est blanche et noire, avec une croix de Saint-André rouge, qui rappelle l'obéissance de la ville au duc de Bourgogne Charles le Téméraire.


Illustration: Milice urbaine d'Arras. Aquarelle et gouache.



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